Uniété 2021 – Genre, stéréotypes et éducation au numérique

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Uniété 2021 – Genre, stéréotypes et éducation au numérique

L’Université d’été (Uniété 2021) de cette année a été orchestrée par D1g1Factory et visait à sensibiliser à la problématique de genre ainsi qu’aux stéréotypes, principalement dans le domaine de l’éducation au numérique.

D1g1factory est une asbl qui a pour mission de vulgariser les connaissances « expertes » pour les rendre accessibles à tou·tes ainsi qu’à contribuer à la réduction de la fracture numérique en éduquant à la citoyenneté numérique. Julie Henry et Fanny Boraita (co-fondatrices de l’asbl D1g1Factory) organisent et animent l’Université d’été de l’UNamur depuis 3 ans.  Cette année, c’était autour du thème « Genre, stéréotypes et éducation au numérique » que les participant·es se sont réuni·es.

Lors de ces 3 jours, plusieurs intervenantes ont partagé leurs expertises ainsi que leurs expériences dans le but de comprendre le phénomène de masculinisation des métiers du numérique, et d’y apporter des éléments de réponses à mettre en place dans l’éducation et la formation.

Parmi elles, Coline Leclercq, accompagnée de Julie Henry, ont présenté les résultats namurois de l’enquête mondiale « Gender Scan » dont nous vous avions déjà parlé dans un précédent article. L’idée était d’évaluer la présence des filles dans les STEM ainsi que d’identifier les obstacles qu’elles ont éventuellement pu rencontrer en tant que filles dans des métiers/des études plutôt considérés comme « masculins » par notre société.

Isabelle Collet, enseignante-chercheuse à l’université de Genève et auteure du livre « Les oubliées du numérique », a déconstruit les idées reçues sur les femmes dans le numérique pour donner des pistes dans le but d’arriver vers une tech non sexiste, et donc, plus performante.

Nathalie Grandjean, Docteure en Philosophie et membre du comité de gestion du Master de spécialisation en Etudes de Genre, a parlé « sexe, genre et sexualité ». Pour ce faire, la définition du genre a été déconstruite et redéfinie pour amener à un nouveau point de vue, plus critique.

Anne-Sophie Collard, professeure en information et communication à l’UNamur, est également intervenue au sujet du genre dans l’éducation au numérique. Selon elle, “La perspective de coder ne satisfait pas intellectuellement les filles”, ce qui les motive et inspire serait par exemple la perspective de résoudre des problèmes, des choses qui sont en lien direct avec la vie réelle.

Les participant·es de l’Université d’été ont été invité·es à mettre toutes ces recommandations en pratique lors d’un mini-atelier. L’idée était de créer des activités inclusives d’éducation au numérique. Pour donner suite à cette préparation, les projets ont été présentés à l’ensemble des participants dans le but de récolter de nombreuses idées de mise en pratique.

Brigitte Doucet, journaliste IT, faisait partie des participantes à l’Université d’été et a rédigé un article reprenant les solutions proposées lors du séminaire pour rendre la tech plus inclusive.

Deux animateurs d’Interface3.Namur ont participé à l’édition 2021 de l’Université d’été. Lors de ces 3 journées, ils ont pu récolter de nouvelles ressources, mais également partager leur expérience ainsi que leur expertise sur la question de genre dans le numérique, ainsi que sur la façon dont ils faisaient intervenir les questions de genre lors de leurs animations autour de l’informatique dans des écoles.

L’Université d’été de l’UNamur s’adresse aux enseignants de tous niveaux, formateurs, animateurs, associations, ainsi que toute personne intéressée par la thématique. Vous pouvez éventuellement contacter les organisatrices si vous souhaitez participer à la prochaine édition (uni.ete@unamur.be).

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